Hérisson, hérisson
petit frère,
celui qui jamais n’a connu
le velours de ton ventre
ne sait rien de l’univers.

(André Rochedy)

Sa façon de débusquer les scarabées, les cafards, les chenilles, les vers et parfois manger les grenouilles, constitue son univers tranquille et discret dans des bosquets à l'écart des humains. Son inaptitude face aux champs immenses sans aucun bocage, autrement dit, son penchant pour le modeste le marginalise faisant de lui un parfait indicateur de la santé de nos haies et de nos jardins.


On serait tenté de dire que si un lieu ne convient pas au hérisson c'est qu'il ne convient à personne.

« ..L’urbanisation a contribué et contribue de plus en plus au déclin de l'espèce. Le hérisson adore les interstices, les coins sauvages et fouillis fait de ronces où ils se dissimulent dans la journée ou pendant l'hiver. Il faut défragmenter les cités afin qu'il y ait davantage de friches, le hérisson se meurt car nous ne savons pas ce que nous lui faisons subir.

Sans cette connaissance nécessaire de l'animal, très silencieusement un monde inoffensif se fait maltraiter agresser et le fait qu'il ne se voit presque pas, on n'en parle guère.

Si l'on n'adopte pas une doctrine d'action rapide, le hérisson s'éteindra d'ici quelques décennies et ne sera plus qu'un simple souvenir pour les générations à venir. »

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mercredi 26 mars 2008

herissons bléssé par un chien, amputé.... soins

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Merci

d'avoir parcouru les messages de mon blog et de vous intéresser à la vie des hérissons