petit frère,
celui qui jamais n’a connu
le velours de ton ventre
ne sait rien de l’univers.
(André Rochedy)
Sa façon de débusquer les scarabées, les cafards, les chenilles, les vers et parfois manger les grenouilles, constitue son univers tranquille et discret dans des bosquets à l'écart des humains. Son inaptitude face aux champs immenses sans aucun bocage, autrement dit, son penchant pour le modeste le marginalise faisant de lui un parfait indicateur de la santé de nos haies et de nos jardins.
On serait tenté de dire que si un lieu ne convient pas au hérisson c'est qu'il ne convient à personne.
« ..L’urbanisation a contribué et contribue de plus en plus au déclin de l'espèce. Le hérisson adore les interstices, les coins sauvages et fouillis fait de ronces où ils se dissimulent dans la journée ou pendant l'hiver. Il faut défragmenter les cités afin qu'il y ait davantage de friches, le hérisson se meurt car nous ne savons pas ce que nous lui faisons subir.
1 Comentário:
Bonjour à vous et merci pour votre blog. Depuis quelques jours, j'ai découvert 1 puis 2 hérissons dans mon jardin qui viennent le soir manger les graines de tournesol mis à l'attention des oiseaux. Je me contente bien entendu de les observer qq instants sans les perturber car je sais qu'il s'agit d'animaux protégés (j'ai eu l'occasion l'an dernier de recueillir un bébé que j'ai emmené à l'école vétérinaire qui a un labo de protection de la faune sauvage). Au fond de mon jardin, j'ai fabriqué un petit abri si cela peut leur convenir pour l'hiver.
Je me permets de vous envoyer ce petit mot pour savoir s'il serait possible d'avoir accès à votre article : en effet dans Picasa, il semble difficilement lisible.
Merci pour votre réponse et merci pour votre blog.
Lydie
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