Hérisson, hérisson
petit frère,
celui qui jamais n’a connu
le velours de ton ventre
ne sait rien de l’univers.

(André Rochedy)

Sa façon de débusquer les scarabées, les cafards, les chenilles, les vers et parfois manger les grenouilles, constitue son univers tranquille et discret dans des bosquets à l'écart des humains. Son inaptitude face aux champs immenses sans aucun bocage, autrement dit, son penchant pour le modeste le marginalise faisant de lui un parfait indicateur de la santé de nos haies et de nos jardins.


On serait tenté de dire que si un lieu ne convient pas au hérisson c'est qu'il ne convient à personne.

« ..L’urbanisation a contribué et contribue de plus en plus au déclin de l'espèce. Le hérisson adore les interstices, les coins sauvages et fouillis fait de ronces où ils se dissimulent dans la journée ou pendant l'hiver. Il faut défragmenter les cités afin qu'il y ait davantage de friches, le hérisson se meurt car nous ne savons pas ce que nous lui faisons subir.

Sans cette connaissance nécessaire de l'animal, très silencieusement un monde inoffensif se fait maltraiter agresser et le fait qu'il ne se voit presque pas, on n'en parle guère.

Si l'on n'adopte pas une doctrine d'action rapide, le hérisson s'éteindra d'ici quelques décennies et ne sera plus qu'un simple souvenir pour les générations à venir. »

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mercredi 4 juillet 2007

Cazimir






trouvé dans le jardin, en janvier 2007 et relâché en avril.... un beau mâle...

dimanche 1 juillet 2007

traditions...

Un oiseau libre.

Je n'ai ni attache, ni bagage, ni or qui alourdiraient mon vol : la liberté est ma plus chère conquête.

J'ai hérité d'un royaume plus vaste que vos empires, et mon palais de paille et de nuages vaut tous vos trésors de marbre et d'airain : j'ai le ciel pour unique asile, les étoiles pour le meubler, un caillou pour tout oreiller, l'herbe des champs pour futur tombeau.

Et le vent en guise de chien fidèle.

Mon toit de constellations et de brumes a le prix infini des choses qui ne s'achètent pas.

Mon habit de crasse et de misère est une voile que le souffle des muses emporte plus loin que vos soieries appesanties par l'argent et le plomb, et ma semelle errante est moins trouée que vos cartes de pointage aux mortels effets, moins usée que vos jours perdus à travailler...

Moi, jamais je ne travaille. La musique, la danse et l'amour sont des sésames qui m'ouvrent les portes du ciel.

Alors que vos clés si chèrement gagnées n'ouvrent que des portes qui vous font entrer dans ces prisons nommées «richesse» et «confort».

Je suis un oiseau de passage aux ailes vives, et mon chant sans limite atteint les plus hautes nues.

L'alouette partage mon horizon, le hérisson se glisse dans ma couche et les hululements de l'effraie peuplent mes songes.

Je suis le mal-aimé, le mauvais augure, le messager du diable, le voleur de poules, le passager de minuit, l'insaisissable, la rumeur, l'ennemi...

Je suis libre, je suis pauvre, je suis heureux.

Je suis le bohémien.

Raphaël Zacharie de Izarra

trouvé sur un site des gens du voyage.....

Merci

d'avoir parcouru les messages de mon blog et de vous intéresser à la vie des hérissons