Hérisson, hérisson
petit frère,
celui qui jamais n’a connu
le velours de ton ventre
ne sait rien de l’univers.

(André Rochedy)

Sa façon de débusquer les scarabées, les cafards, les chenilles, les vers et parfois manger les grenouilles, constitue son univers tranquille et discret dans des bosquets à l'écart des humains. Son inaptitude face aux champs immenses sans aucun bocage, autrement dit, son penchant pour le modeste le marginalise faisant de lui un parfait indicateur de la santé de nos haies et de nos jardins.


On serait tenté de dire que si un lieu ne convient pas au hérisson c'est qu'il ne convient à personne.

« ..L’urbanisation a contribué et contribue de plus en plus au déclin de l'espèce. Le hérisson adore les interstices, les coins sauvages et fouillis fait de ronces où ils se dissimulent dans la journée ou pendant l'hiver. Il faut défragmenter les cités afin qu'il y ait davantage de friches, le hérisson se meurt car nous ne savons pas ce que nous lui faisons subir.

Sans cette connaissance nécessaire de l'animal, très silencieusement un monde inoffensif se fait maltraiter agresser et le fait qu'il ne se voit presque pas, on n'en parle guère.

Si l'on n'adopte pas une doctrine d'action rapide, le hérisson s'éteindra d'ici quelques décennies et ne sera plus qu'un simple souvenir pour les générations à venir. »

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vendredi 22 juin 2007

aux habitants des maisons.....




Aux habitants des maisons, aux bâtisseurs de clôtures

Un aïeul m’a conté le temps où nous autres, hérissons, allions droit devant nous, en quête de choses à manger, sans jamais rencontrer de clôtures.

C’est maintenant bien différent.

Au-delà des routes déjà si dangereuses, chaque maison, chaque jardin est barricadé comme une forteresse et il nous faut contourner longuement maints obstacles.

C’est notre lot aussi bien que celui
d’autres animaux des jardins.
Si seulement vous songiez à ménager pour nous quelques petits passages ! ...

Et puis, de quoi les humains prétendent-ils se préserver derrière
leurs enclos, leurs murs, leurs grillages ? Les voleurs franchissent plus aisément ces pauvres défenses qu’un dense buisson d’épineux.

Ah ! Au lieu de tout cela, que ne plante-t-on partout de belles haies paysagères, de profonds fourrés de bambous, d’épais taillis verts et de somptueux arbustes fleuris où nicheraient la grive et les petits oiseaux ?

Comme il y aurait de la vie dans vos jardins et comme ce serait joyeux pour tous !
Je rêve de cela, mais je me réveille dans ce monde de clôtures.

Ça me rend triste.

Ça me hérisse.

Le Hérisson


"trouvé sur un forum amis ...." non signé ! dommage !

ca doit nous donner a réfléchir !




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Merci

d'avoir parcouru les messages de mon blog et de vous intéresser à la vie des hérissons